Glenys Godlovitch

C’est à la suite d’une heureuse coïncidence ayant voulu qu’elle s’installe à Christchurch, en Nouvelle-Zélande, pour des raisons familiales en 1994 que la philosophe et avocate Glenys Godlovitch s’est tournée vers le droit et de la santé et l’éthique. Jusqu’alors, la professeure Godlovitch avait pratiqué le droit en Alberta et donné quelques cours universitaires de philosophie, de jurisprudence et de droit pénal.

Arrivée en Nouvelle-Zélande, elle est d’abord avocate pour la régie régionale de la santé. Puis, en 1996, elle accepte un poste à l’Université Lincoln à la faculté de droit et philosophie. Cette même année, elle rejoint le comité d’éthique de Canterbury et commence à s’intéresser aux questions de bioéthique, de droit médical et de droit foncier et à publier des articles à ce sujet. La professeure Godlovitch préside également le comité d’éthique de la recherche de l’université jusqu’à son retour au Canada avec sa famille en 2002, où elle a accepté un poste à l’Université de Calgary. De retour à Calgary, elle préside le Comité d’éthique conjoint des facultés de l’université en matière de recherche sur la santé, enseigne aux étudiants en droit et éthique de la santé et les supervise; de plus, elle participe à de nombreux comités nationaux et provinciaux pour harmoniser l’analyse déontologique de la recherche. Après avoir pris sa retraite de la Faculté de Médecine en 2012, la professeure Godlovitch a été présidente du comité d’éthique de la recherche sur le cancer en Alberta et membre du comité directeur du réseau MICYRN (Mother, Infant, Child and Youth Research Network ou Réseau de recherche en santé des mères, des nourrissons, des enfants et des adolescents).

L’un des moments culminants de sa quête pour contribuer à l’éthique de la recherche sur la santé est lorsque Glenys Godlovitch a été invitée à siéger au Comité de gouvernance de l’information des Premières Nations de l’Alberta et a reçu une plume qu’elle apporte à toutes ses réunions pour se rappeler ses responsabilités et la confiance qui a été placée en elle. Ses principaux centres d’intérêt sont axés sur la recherche sur la santé, notamment les biobanques, les registres et l’utilisation secondaire des renseignements personnels. Elle entretient des relations dans le domaine de la bioéthique en Nouvelle-Zélande et continue à écrire; elle a récemment publié des articles dans diverses revues de neurosciences et de recherche et est l’auteure du chapitre consacré à l’éthique dans la 5e édition de l’ouvrage Health Care and the Law (Nouvelle-Zélande).