Project Description
Problématique
Les chercheurs du monde entier ont recueilli de très nombreuses informations sur le développement du cerveau, notamment des données sur les gènes et leur expression dans les cellules, sur la structure et l’activité électrique du cerveau, sur les comportements, sur les troubles susceptibles d’être diagnostiqués, etc.
À l’heure actuelle, ces données ne sont pas exploitées au maximum de leur potentiel. Il s’agit d’algorithmes, de bases de données et de logiciels qui permettent aux scientifiques d’examiner un ou deux types d’informations à la fois. Toutefois, donner à ces chercheurs les outils nécessaires pour établir des liens entre ces différents types d’informations serait susceptible de les aider à se faire une idée complète de l’origine des troubles du développement neurologique.
Sommaire de projet
La base de neuro-informatique (NI) financée par le Réseau pour la santé du cerveau des enfants (RSCE) a mis au point des outils en ligne pour permettre l’intégration de données sur les troubles du cerveau (dont les différents sous-types), sur la génétique (dont l’épigénétique) et sur l’architecture du cerveau (types de cellules, structures, connexions neuronales, etc.). Provisoirement appelé « Neurocarta Hub », ce formidable outil sera mis à la disposition des chercheurs du monde entier.
Résultats
Jusqu’à présent, Paul Pavlidis, chercheur au RSCE, et son équipe ont réuni un certain nombre d’éléments pour le Neurocarta Hub. Il s’agit notamment de NeuroExpresso, une base de données qui associe des types de cellules cérébrales à des profils d’expression génétique particuliers. Celle-ci pourrait permettre aux chercheurs de déterminer si la composition cellulaire de certaines régions du cerveau est différente de la norme chez les sujets atteints de troubles du développement neurologique. Elle pourrait également se révéler utile pour établir si un ensemble de variantes génétiques associées à un diagnostic particulier, tel que le trouble du spectre de l’autisme, est susceptible d’affecter certains types de cellules. L’équipe a ensuite intégré NeuroExpresso à NeuroElectro, qui consiste en applications Web résumant les données publiées sur les propriétés électrophysiologiques de différents types de neurones. En ajoutant ces ressources à celles qui ont été développées au cours des cinq premières années du réseau, la base de neuro-informatique s’est rapprochée de son but consistant à résoudre un plus grand nombre des multiples questions relatives au développement neurologique qui englobent diverses modalités de données.
Équipe
Paul Pavlidis, Université de la Colombie-Britannique