Project Description

Problématique

Les adolescents atteints d’autisme ont souvent des problèmes d’anxiété, de dépression, de stress et d’attention.  Bien que les approches cognitive et comportementale puissent être utiles dans un grand nombre de cas, la recherche révèle que de nombreux jeunes autistes ne réagissent pas à ce type de traitement et que la plupart de ces interventions ciblent uniquement les enfants âgés de 12 ans ou moins.

Résumé du projet

Fondée sur les techniques de méditation orientale, la thérapie cognitive basée sur la pleine conscience est une intervention axée sur la conscience du moment présent,  l’observation dénuée de jugement et la limitation des automatismes. Le but est de réduire les problèmes de santé mentale et de stress tout en améliorant le contrôle des émotions, la pleine conscience, l’autocompassion et la qualité de vie en général, grâce à diverses techniques de méditation.

Ce projet a évalué l’utilisation d’une intervention appelée MYMind, combinant la thérapie cognitive basée sur la pleine conscience pour les jeunes avec le même type de thérapie pour les parents, car il est bien établi que les personnes qui s’occupent de ces adolescents souffrent elles aussi des problèmes de stress et de santé mentale. L’équipe a évalué l’efficacité de l’intervention MYMind chez les adolescents atteints d’autisme et chez leurs parents. Ce projet a été le premier en son genre au Canada à combiner la pleine conscience pour les jeunes et leurs parents en même temps, et l’un des premiers sur le plan international à s’intéresser à la pleine conscience chez les jeunes qui rencontrent d’importantes difficultés au niveau émotionnel, social et communicationnel.

Résultat

L’équipe a soumis des adolescents autistes et leurs parents à neuf séances de méditation basée sur la pleine conscience; les participants ont été testés avant l’intervention, dix semaines après l’intervention et dix semaines plus tard à des fins de suivi. Jusqu’à présent, les résultats sont prometteurs : les adolescents et jeunes adultes ont retiré de nombreux bienfaits de leur participation à un programme de pleine conscience en groupe, notamment un sentiment accru d’appartenance et de contrôle sur leur propre pensée.

Équipe

Investigateur principal

Jonathan Weiss, Université d’York

Investigateurs

Irene Drmic, Hôpital pour enfants malades
David Nicolas, Université de Calgary

Collaboratrices

Susan Bogels, Université d’Amsterdam
Esther de Bruin, Université d’Amsterdam
Margaret Clark, Université de Calgary
Patricia Rockman, Centre for Mindfulness Studies