Project Description

Problématique

Élever des enfants atteints de handicaps neurodéveloppementaux est souvent un facteur de stress et d’isolement pour les familles, dont le temps, les finances et la résilience sont mis à l’épreuve. Parallèlement, le système d’éducation comme le système de santé ont des difficultés à répondre aux besoins des enfants et des personnes qui s’en occupent.

Résumé du projet

Outre le fait d’accroître les connaissances dans ce domaine, les programmes communautaires d’activité physique fournissent aux enfants atteints de handicaps neurodéveloppementaux l’occasion de prendre part à des occupations avec leurs pairs. Pour les enfants, participer à des activités permet de créer un contexte propice au développement des fonctions cognitives et d’apprentissage, et pour leurs parents et les personnes qui s’en occupent, cela présente des avantages psychosociaux.

Les projets financés par le RSCE et le gouvernement de la C.-B., qui incluent notre collaboration avec le Club Aviva dans le cadre de la thérapie par le mouvement Empowering Steps  ainsi que les programmes assurés par les Jeux olympiques spéciaux permettent aux participants d’accroître leur capacité d’autorégulation, de même que leur confiance en soi. Ces programmes d’activité physique, parmi d’autres, procurent également aux parents des espaces où ils peuvent rencontrer d’autres personnes et créer des liens de solidarité qu’ils n’auraient pas l’occasion d’établir avec des parents dont les enfants ont un développement normal, sans crainte d’être jugés.

Résultat

En tant qu’initiatives fondées sur les besoins et s’appuyant sur des éléments probants, les programmes d’activité physique, axés sur un objectif, constituent des interventions efficaces à faible coût. De telles interventions ont donc une raison d’être, au même titre que les programmes à domicile et de traitement. Étant donné que les programmes d’activité physique sont ancrés dans la communauté, ils permettent également de créer des liens entre familles et de renforcer ainsi la résilience. Qui plus est, on observe chez les enfants qui participent à des programmes d’activité physique une amélioration des capacités physiques, de la fonction cognitive, de a fonction exécutive, de l’inclusion sociale et de la réalisation des tâches de la vie quotidienne.

Avec les communautés, l’équipe travaille maintenant à l’élaboration de programmes d’activité physique adaptés pour encourager un environnement positif et inclusif au sein des collectivités autochtones et rurales, propice à la pratique du sport. De nouvelles interventions d’accompagnement, spécialement adaptées aux enfants de moins de quatre ans, sont également en cours. Enfin, une intervention d’accompagnement innovante sera mise en place pour soutenir l’intégration des enfants atteints de handicaps neurodéveloppementaux dans les programmes d’activité physique des écoles.

Financement

Réseau pour la santé du cerveau des enfants – 199 150 $
Financements jumelés par les partenaires – 1 981 465 $

Équipe

Investigateurs principaux

Dr. Jean-Paul Collet, Université de la Colombie-Britannique
Dr. William McKellin, Université de la Colombie-Britannique
Dr. Anton Miller, Université de la Colombie-Britannique
Dr.Lise Olsen, Université de la Colombie-Britannique Okanagan
Dr.Stephanie Glegg, Université de la Colombie-Britannique
Mrs. Lois McNary,  Jeux olympiques spéciaux de la C.-B.

Partenaires

Jeux olympiques spéciaux de la C.-B.
Jeux olympiques spéciaux du Canada
Sunny Hill Health Centre for Children
ParticipACTION
ISPARC (Indigenous Sport Physical Activity, Recreation Council)
Ministère de la Santé de la C.-B.
Douglas College