Le nouveau volet de financement autochtone du Réseau pour la santé du cerveau des enfants (RSCE) sera géré par un cercle composé de dirigeants autochtones, d’aînés, de gardiens du savoir, d’innovateurs et divers alliés; celui-ci veillera à travailler en respectant les priorités, les valeurs et les modes de connaissance des Autochtones.

« Nous avons la chance d’avoir suscité l’intérêt de personnalités dans tout le pays, notamment des militants possédant une expérience concrète, ainsi que des cliniciens et des professionnels non autochtones qui apportent des perspectives intéressantes », déclare le Dr Grant Bruno, président du cercle consultatif.

Le cercle consultatif autochtone du RSCE comprend des membres de la région de l’Atlantique, du centre du Canada, des provinces des Prairies et de la côte ouest.

  • Le Dr Grant Bruno, président du cercle consultatif et conseiller scientifique du RSCE, est un fier universitaire nêhiyaw (Crie des Plaines) et professeur adjoint à l’Université de l’Alberta. Ses recherches associent les systèmes de connaissance nêhiyaw aux cadres de pensée occidentaux pour aborder les soins de santé de façon inclusive, libérée du fardeau de la colonisation.
  • La Dre Leona Makokis, aînée de la nation crie Kehewin, est présidente émérite de l’université Blue Quills, dont elle a fait le premier établissement autochtone indépendant, accrédité au Canada. Éducatrice, autrice et militante en faveur de la langue crie, elle a reçu plusieurs diplômes honorifiques, un prix Indspire et le prix Women of Vision pour avoir contribué pendant toute sa vie à l’éducation et au leadership autochtones.
  • Daniele Wolf est neuroscientifique et titulaire d’un doctorat de l’Université de Montréal. Elle concentre ses efforts sur la réduction des inégalités dans le domaine des soins de santé et s’emploie à promouvoir des pratiques de recherche inclusives et axées sur l’équité.
  • Jolene R. Morin est étudiante en deuxième année de travail social à la nation crie Enoch et rédige les demandes de subventions et de propositions pour le département Maskekosihk Masinahike. En tant que mère d’un enfant neurodivers, elle se consacre à promouvoir la justice sociale et le soutien communautaire.
  • Katie Timms est d’origine métisse, et coordonnatrice de recherche en santé autochtone au Centre d’excellence en VIH/sida de la Colombie-Britannique. Elle milite pour l’équité dans le domaine de la santé autochtone et pour l’autonomisation des jeunes grâce à des travaux de recherche respectueux de la culture et axés sur la communauté.
  • Laranna Scott est une militante métisse, spécialiste du développement de la petite enfance et mère d’un enfant ayant des besoins complexes. Ses travaux, axés sur l’intervention précoce et le soutien aux familles, influencent les politiques provinciales en matière de handicap.
  • Louis Busch se spécialise dans le soutien communautaire, dans le cadre du programme de développement de la main-d’œuvre Shkaabe Makwa du Centre de toxicomanie et de santé mentale. Ses recherches portent sur les perspectives autochtones en matière d’aide et de guérison, dans le but de renforcer les approches de soins holistiques.
  • Melanie Sheldon est physiothérapeute pédiatrique et membre du conseil d’administration du Collège des physiothérapeutes du Manitoba. Elle s’intéresse à la réciprocité dans la narration afin de comprendre la participation des populations autochtones aux services de santé.
  • La Dre Sabrina Eliason est pédiatre du développement au Glenrose Rehabilitation Hospital et professeure adjointe à l’Université de l’Alberta. Son expertise clinique porte sur l’évaluation des troubles neurodéveloppementaux et mentaux complexes chez les enfants et les jeunes.
  • Sara Spence, membre de la Première Nation de Peguis et étudiante en doctorat à l’Université Western Ontario, milite pour que les connaissances et la culture autochtones soient placées au cœur des services cliniques destinés aux enfants et aux jeunes autochtones.
  • Tanya Northcott est éducatrice certifiée en TSA et artiste accomplie d’origine ojibwée des Premières Nations de la côte ouest. Forte de plus de 22 ans d’expérience dans le soutien aux personnes atteintes de troubles neurodéveloppementaux, elle a siégé au sein de nombreux conseils d’administration et partagé son expertise en tant que conférencière d’honneur lors de rassemblements à travers le pays.
  • Will Landon (Waabshkigaabo), Anishinaabe de la communauté Wauzhushk Onigum, qui fait partie du Grand Conseil du Traité n° 3, milite depuis longtemps en faveur des droits des Autochtones et a reçu le prix de Champion individuel de la santé mentale de l’ACMMSM, en tant que leader des jeunes. Il intervient aujourd’hui sur les thèmes de l’autisme et de la neurodiversité, et s’efforce d’éliminer les obstacles qui empêchent les jeunes de réaliser leurs rêves.

Le cercle consultatif autochtone du RSCE s’apprête à lancer le nouveau volet de financement autochtone; il gèrera les décisions relatives à l’attribution des fonds ainsi que les critères de sélection des projets et veillera à ce que des méthodes d’évaluation culturellement appropriées et fondées sur les principes PCAP® soient appliquées.

« Nous cherchons à financer toute une série de projets, depuis le stade d’élaboration initiale à la mise en œuvre complète, qui mettent l’accent sur le dépistage précoce, l’accès à des interventions fondées sur des données probantes et le soutien aux familles », déclare la Dre Jennifer Zwicker, directrice scientifique du RSCE.

Prévu pour être lancé à l’automne 2025, le volet de financement autochtone est soutenu par Brain Canada, un leader national dans le domaine de la recherche sur le cerveau. Cette initiative repose sur un engagement commun en faveur de la réconciliation et de la reconnaissance des droits des peuples autochtones à l’autodétermination, à l’autonomie gouvernementale et à des solutions ancrées dans leur culture.

Le cercle consultatif autochtone participera directement à la sélection des projets qui seront financés par le RSCE et Brain Canada. Il peut s’agir de recherches communautaires, d’interventions novatrices et de programmes adaptés à la culture autochtone.