Project Description

Problématique

Un diagnostic et une intervention précoces peuvent contribuer à améliorer le cours du développement des enfants atteints de troubles neurodéveloppementaux (TND), accroître leur intégration sociale et favoriser de meilleurs résultats scolaires. Les scientifiques et cliniciens sont de plus en plus intéressés par les outils de diagnostic précoce pour évaluer la fonction et l’activité cérébrale, à savoir l’électro-encéphalogramme (EEG) et l’imagerie optique (spectroscopie infrarouge proche, SPIR). L’intérêt suscité par ces outils est lié à leur faible coût, au fait qu’ils ne pas invasifs et permettent d’évaluer la fonction cérébrale chez de très jeunes enfants. En outre, ces outils offrent la possibilité de détecter les troubles neurodéveloppementaux plus précocement que les marqueurs comportementaux.

Résumé du projet

Les chercheurs du RSCE ont déjà démontré que l’EEG et la SPIR permettent de prédire le développement cérébral et sont utiles pour réaliser des évaluations précoces de la fonction cérébrale. Avant même la naissance, et jusqu’à la première année de vie de l’enfant, l’EEG et la SPIR peuvent contribuer à mettre en lumière les capacités d’apprentissage et le développement cognitif. Des études antérieures ont également montré que l’EEG et la SPIR peuvent être utilisés pour prédire le développement des capacités mémorielles et langagières, ainsi que l’inhibition sociale chez les enfants.

Le groupe du RSCE chargé d’évaluer les nourrissons s’apprête maintenant à passer de la phase de recherche à la phase d’application clinique pour veiller à ce que ces méthodes soient mises en œuvre avec succès. L’objectif est de démontrer la sensibilité et la précision avec lesquelles l’EEG et la SPIR peuvent prédire l’évolution de la fonction cérébrale et le développement cognitif. D’une côte à l’autre, le groupe compte avec la participation d’experts pluridisciplinaires pour réaliser l’évaluation de nourrissons en utilisant l’EEG et la SPIR.

Résultat

Ce projet a permis de surmonter un sérieux obstacle à la mise en œuvre de l’EEG et de la SPIR dans un environnement clinique : le manque de données de référence prédictives et substantielles provenant de l’ensemble de la population. Cette recherche pourrait éventuellement permettre d’identifier de nouvelles méthodes de traitement, de surveiller les nourrissons sous traitement psychotrope et de réduire le coût des soins à long terme. Ces résultats profiteront à tous les patients présentant des facteurs de risque de développement neurologique anormal dans tout le Canada.

Équipe

Investigatrice principale

Dr. Sarah Lippé, Université de Montréal

Co-investigatrice principale

Anne Gallagher, CHU Sainte-Justine

Co-investigateurs

Janet Werker, Université de la Colombie-Britannique
Laurel Trainor, Université McMaster
Cecil Hahn, Sick Kid
Amr El Shahed, Sick Kids
Mathieu Dehaes, CHU Sainte-Justine
Gregory Lodygensky, CHU Sainte-Justine
Ala Birca, CHU Sainte-Justine
Karim Jerbi, CHU Sainte-Justine
Elsa Rossignol, CHU Sainte-Justine
Sebastien Jacquemont, CHU Sainte-Justine
Louis Schmidt, Université McMaster

Collaborateurs

Andrea Lodi, Polytechnique Montreal
Alan Evans, Université McGill

Partenaires

Institut national d’excellence en santé et en services sociaux
Centre intégré du réseau en neuro-développement de l’enfant (CIRENE)
Plateforme de l’innovation – Centre hospitalier universitaire mère-enfant, CHU Sainte-Justine